ƒ Florilège d'Albert Einstein | Carnet de vie

Florilège d'Albert Einstein

La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature.

Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a pratiquement cessé de vivre.

L'école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.

C'est un véritable miracle de voir que les méthodes modernes d'instruction n'ont pas encore entièrement étouffé la saine curiosité intellectuelle ; cette petite plante délicate, en plus d'un encouragement, a surtout besoin de liberté ; sans quoi elle s'étiole et ne manque pas de périr.

La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.

L'étude, en général, la poursuite de la vérité et la beauté sont des domaines dans lesquels il nous est permis de rester enfant toute la vie.

Passé un certain âge, lire détourne trop l'esprit de ses activités créatrices. Un homme qui lit trop et qui fait trop peu d'efforts cérébraux prend vite des habitudes de paresse d'esprit.



Je ne fonde plus une opinion, une habitude ou un jugement sur autrui. J'ai expérimenté l'homme. Il est inconsistant.

Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.

Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres.

Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité.

La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.

Une personne qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté d'innover.

Rien n'est plus proche du vrai que le faux.

La recherche procède par des moments distincts et durables, intuition, aveuglement, exaltation et fièvre.

L'extrême netteté, la clarté, et la certitude ne s'acquièrent qu'au prix d'un immense sacrifice: la perte de la vue d'ensemble.

Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons.

Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde.

Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.

Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.

La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.

Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le coeur des hommes.

Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort, la science devient criminelle.

Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse.

L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves.

Chaque période est dominée par une mode, sans que la plupart des gens soient capables de découvrir les tyrans qui l'imposent.


La possession de merveilleux moyens de production n'a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.

Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d'opter pour une diète végétarienne.


Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir.


3 Response to Florilège d'Albert Einstein

mercredi, 01 août, 2007

De bons supports de réflexion... qu'il aurait pu s'appliquer à lui-même, car, sauf erreur de ma part, il a abandonné femme et enfants...
Je n'ai pas réussi à trouver quelque chose à ce sujet sur le net (c'était dans un reportage à la télé), le génie éclipsant l'homme.
Tiens, un lien vers la "désencyclopédie" que j'ai trouvé sympa (moins sérieux) :
http://miroir.desencyclopedie.org/wiki/Albert_Einstein
Yo

Anonyme
jeudi, 02 août, 2007

Quelques réponses peut-être à cela :

http://www.letemps.ch/livres/Critique.asp?Objet=3709

Je ne veux pas faire la rabat-joie, mais les mariages sans amour sont "tous maudits". Et celui d'Albert et de Mileva étaient un mariage de convenance, comme presque tous les mariages de l'époque.
Albert a quand même épouser Mileva malgré l'opposition de son père, il a pris quand même ses responsabilités pendant près de 16 ans.
Einstein a essayé de faire de son mieux, avec ses moyens.

Un autre père qui ne s'est pas occupé de son propre fils : Ghandi !

Einstein et Ghandi ont été des pères pour l'Humanité, c'est l'essentiel que je retiens d'eux.

Anonyme
jeudi, 02 août, 2007

Un autre article sur lui :

http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/vieprivee/dossier.asp?ida=22999

Le monde était plongé dans l'enfer, de la guerre, de l'ignorance. Qu'un génie tel que lui puisse "agir" en toute liberté et toute indépendance était vital !
Ni Mileva, ni lui d'ailleurs, n'a du prévoir cela, qu'il pouvait amener une prise de consience et une connaissance aussi primordiale pour l'Humanité.
Une vie de famille est incompatible avec une telle vie faits d'interminables responsabilités à l'échelle planétaire ! Quand ils se sont mariés, ils étaient trop jeunes pour le voir, prévoir cet avenir pour Albert Einstein !

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